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dermatologue
Pour le risque de suicide lié à ce médicament, on a démontré que les informations sont fausse et que l'isotrétinoïne ne provoque pas de suicide, bien au contraire.
Vous ne vous rendez pas compte de la responsabilité que vous avez en affirmant ce genre de chose on parle de morts et de très grande souffrance. On est en plein dans le concept de banalité du mal d'Hannah Arendt.
Votre position n'est pas facile, beaucoup de nos actes ont une influence néfaste sur des personnes qui sont éloignés et on se donne tous une excuse pour soulager notre conscience et il se trouve que pour ce problème vous êtes ici exposé contrairement à beaucoup d'entre nous et pour ce cas précis de vos confrères. Mais la position des gens et des familles détruites par ces médocs est bien plus difficile.
Le suicide sous roaccutane est une réalité un jour les études montreront le mécanisme biologique et ce sera trop facile de dire qu'à l'époque il était prouvé le contraire, les études actuelles ne valent rien ce sont des cache-sexes qui joue sur la faible occurrence en se déguisant sous des faux arguments statistiques.
Si vous vous sentez attaqué prenez du recul, vous n'êtes pas visé directement c'est ce que vous représentez, il s'agit d'un système dans lequel tout personne est peut-être transposable, vous auriez certainement l'attitude de costil si vous aviez son histoire et il aurait certainement la votre si il avait suivi votre parcours.
Vous ne vous rendez peut-être pas compte mais le schéma est toujours le même quelque soit le médoc dangereux :
- longue période de dénis malgré des témoignages précis concordant des années auparavant sur les forums notamment
- lente admission du système médical après des années de lutte de personnes (par le biais d'association) qui sacrifient parfois leur vie pour que la réalité soit établie.
- preuve formel scientifique
médiator, benzodiazépine, fluroquinolones, propecia, agréal, SSRI, etc.
regardez les fils de discussion sur atoute sur les fluoroquinolones (ou sur les forums anglais regroupant beaucoup plus de monde), le déni puis l'acceptation des modérateurs devant tant de témoignages concordants.
Il n'y jamais eu de fausses alertes ou de hasards statistiques avec autant de témoignages concordants (il faut bien sûr être honnête et écouter en détails la description du syndrome sans s'arrêter à suicide ou dépression)
Nier ces effets secondaires (pour le roaccutane notamment) sachant les descriptions qu'on a des survivants, ceux qui ont résisté, c'est comme avoir des centaines de témoins qui ont vu un assassin et leur dire il n'y pas de preuves qu'ils aient tous une hallucination, car tant de gens dans la population générale ont des hallucinations alors vous voyez etc.
Je caricature un peu mais c'est exactement ce qui se passe.
Dernière modification par Sadsheep ; 09/12/2014 à 21h21.
Ce que je dis n'engage que moi, je ne suis pas médecin etc. ce sont des pistes pour se renseigner.