Foliculite qui s'étend?

[Aladin]

Bonjour,

J'ai moi-même une folliculite depuis maintenant 4 ans (dos, sternum, nuque et cou à la lisière de la barbe - ce qui est le plus gênant, parce que bien visible et impossible de me raser proprement sans provoquer un carnage... + quelques boutons ça et là, notamment dans le cuir chevelu). Durant la première année j'avais également multiplié les consultations chez les dermatos (y compris CHU) de mon secteur, essayé l'homéopathie, la phytothérapie (et même le vinaigre de cidre, suite à des conseils glanés sur le net...), tenté de modérer ou de supprimer sélectivement la consommation de certains aliments... tout cela sans résultats vraiment probants, hélas...

Un prélèvement avait été fait (à partir d'un bouton blanc situé sur mon cou, ressemblant à ceux que vous avez), dont le résultat indiqua l'absence de germe pathogène. Au CHU on m'a parlé de folliculite pityrosporique. Après l'échec de fucidine + orbénine, des dermatos m'ont proposé des cyclines, mais en me précisant (de façon plutôt honnête, je crois) que cela ne ferait que masquer temporairement un problème qui ne pouvait être traité de façon définitive. J'ai donc refusé ce type de traitement. Après ces quelques années je me suis non pas vraiment habitué (je regrette toujours le temps où ma peau pouvait paraître "propre" et où je pouvais me faire un vrai beau rasage, avec une barbe bien taillée) mais plus ou moins résigné, me disant qu'à tout prendre il y a des choses bien plus graves. Il y a même des périodes (assez rares, et surtout en hiver) où j'ai si peu de boutons que je pourrais croire que la folliculite est partie. Ce que je sais, c'est que je préfère subir les boutons, plutôt que de me malmener la flore intestinale et le foie à force de multiplier les traitements antibio à l'efficacité incertaine et transitoire.

Pour ce qui concerne les causes, il me semble aussi que le facteur psy a été important (dans mon cas, du moins), non pas dans l'apparition régulière des boutons au fil de ces années, mais dans le déclenchement initial de la folliculite, qui est survenue chez moi suite à un divorce. Sans vouloir généraliser ni faire de la "dermato-psychologie" sauvage, je connais d'autres personnes qui ont brusquement développé des problèmes de peau dans des circonstances comparables. Peut-être certaines personnes ont-elles une sensibilité particulière (je sais que c'est mon cas - j'avais déjà de gros problème d'acné à l'adolescence, qui avaient nécessité un traitement lourd au roaccutane), qui fait que la peau pâtit tout particulièrement lors de période difficile. Mais peut-être n'êtes vous pas dans une telle situation ; je vous le souhaite en tout cas.

Voilà. C'est plus un témoignage qu'un vrai conseil. Un témoignage pas très encourageant, j'en conviens et j'en suis désolé. Mais je ne suis qu'un cas particulier parmi d'autres, et peut-être votre folliculite s'avérera-t-elle plus soignable que la mienne. Il faut l'espérer.

Une dernière chose : le seul aliment dont j'ai l'impression que la consommation amplifie systématiquement la survenue des boutons (leur nombre et leur taille), c'est le riz.