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Discussion: Roaccutane, dépression et risques psychiatriques

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  1. #5
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    Je vous demande de rester courtois.

    Cette étude est sérieuse *parcequ'elle a été choisie par une revue scientifique de dermatologie de grande qualité et accepté par un comité scientifique de dermatologues triés sur le volet pour leurs compétences, il faut souligner que le British journal of dermatologie est une des revue de dermatologie les plus prestigieuse *classée n°3 parmi 54 revues de dermatologie avec un facteur d'impact trés fort de 4,353. L'impact factor indique globalement le sérieux de la revue, c'est à dire la rigueur du comité scientifique pour accepter un article à la publication. *ISI Journal Citation Reports® Ranking: 2010: Dermatology: 3 / 54 *Impact Factor: 4.353 Voir [url]http://impactfactor.weebly.com/dermatology.html!*[/url]

    Il s'agit d'un echantillon total *de 198 patients dont 65 prenaient, l'isotrétinoïne et cela *me semble plus pertinent qu'une étude sur la souris, même si elle provient d'une université sérieuse. Il s'agit cependant d'un travail sur la dépression évaluée par un interrogatoire standardisé, et non sur la mémoire comme pour celui que vous avez mentionné.

    Dans ce type de revue les conflits d'intérét doivent être précisés, *les auteurs sont des médecins hospitaliers d'une institution Britanique publique.
    Je dois reconnaître que l''étude que vous nous présentez**est trés intéréssante [url=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC387382/?tool=pub]13-cis-retinoic acid suppresses hippocampal cell division and hippocampal-dependent learning in mice[/url] et pose des questions qui sont à travailler, il serait sans doute intéressant d'évaluer la mémoire.

    Quant aux problèmes de votre amis, ils sont ennuyeux mais ne constituent pas une preuve scientifique pertinente. *Pleins de gens ont des problèmes de mémoire, avec ou sans prise d'isotrétinoïne.
    Dernière modification par dermatologue ; 26/12/2011 à 12h45.
    L'information ou le conseil en ligne ne sont pas des consultations médicales et ne doivent exonérer ni le médecin ni le patient d'une véritable consultation avec une anamnèse et un examen clinique qui seuls peuvent permettre d'aboutir à un diagnostic et à une prescription.

    Dr Philippe Abimelec, Dermatologue

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