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Discussion: Relance du sujet : Propécia/Finastéride -> Annulation de la libido

  1. #11
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    dermatologue est déconnecté Administrateur
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    En ce qui me concerne, je préviens les patients de la possibilité de troubles sexuels chez 2 patients sur cent et de troubles de la libido très prolongés chez un patient sur 10 000 - cela modifie rarement leur point de vue si l'on explique la fréquence rare de cet évènement.

    Le corps médical est informé à ce sujet et ces informations sont marquées dans le dictionnaire Vidal. A l'occasion de la campagne de vaccination contre la grippe A le public a découvert la possibilité d'effets secondaires très gaves des vaccins là encore il s'agit d'un rapport bénéfice /risque.

    Savez vous que la pilule contraceptive entraîne des accidents très grave ( risque multiplié par cinq environ) , des embolies pulmonaires et des décès.

    Pour le tabac, c'est encore pire il n'y a que des risques - les patients sont bien informés - il est écrit FUMER TUE…

    Avez vous été affecté par un effet indésirable du Propecia ?
    L'information ou le conseil en ligne ne sont pas des consultations médicales et ne doivent exonérer ni le médecin ni le patient d'une véritable consultation avec une anamnèse et un examen clinique qui seuls peuvent permettre d'aboutir à un diagnostic et à une prescription.

    Dr Philippe Abimelec, Dermatologue

  2. #12
    Karim est déconnecté Membre récent
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    Citation Envoyé par dermatologue Voir le message
    En ce qui me concerne, je préviens les patients de la possibilité de troubles sexuels chez 2 patients sur cent et de troubles de la libido très prolongés chez un patient sur 10 000 - cela modifie rarement leur point de vue si l'on explique la fréquence rare de cet évènement.

    Le corps médical est informé à ce sujet et ces informations sont marquées dans le dictionnaire Vidal. A l'occasion de la campagne de vaccination contre la grippe A le public a découvert la possibilité d'effets secondaires très gaves des vaccins là encore il s'agit d'un rapport bénéfice /risque.

    Savez vous que la pilule contraceptive entraîne des accidents très grave ( risque multiplié par cinq environ) , des embolies pulmonaires et des décès.

    Pour le tabac, c'est encore pire il n'y a que des risques - les patients sont bien informés - il est écrit FUMER TUE…

    Avez vous été affecté par un effet indésirable du Propecia ?
    Jusqu'à preuve du contraire le tabac n'est pas un médicament, chacun est libre de bousiller sa santé si il le veut.
    Mais les utilisateurs de propecia eux n'ont rien demandé à personne, ils voulaient juste conserver quelques cheveux et ils se retrouvent pour certain avec une vie potentiellement foutue. C'est tout simplement inadmissible.

    La vérité c'est qu'il y a une totale désinformation ou déni de réalité sur les potentiels graves effets de ce médicament chez une minorité de personnes. Et que le vidal est loin du comte.
    Pour répondre à votre question, oui j'ai pris le propecia il y a 2 ans seulement 1.5 mois et je souffre encore des effets secondaires graves.

  3. #13
    Sadsheep est déconnecté Membre récent
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    la question est: prenez vous ce médicament? ou prendriez-vous ce médicament si vous aviez une chute de cheveux gênante?
    Une réponse franche et sincère serait intéressante.

  4. #14
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    dermatologue est déconnecté Administrateur
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    Je crois que je prendrais ce traitement si j'avais entre 18 et 30 ans et une alopécie androgénique évolutive stade 2-3 diffuse dont tout indique qu'elle me rendrait chauve (stade 5) avant 45 ans. L'idée de perdre ses cheveux après 55 ans est souvent mieux vécue.
    L'information ou le conseil en ligne ne sont pas des consultations médicales et ne doivent exonérer ni le médecin ni le patient d'une véritable consultation avec une anamnèse et un examen clinique qui seuls peuvent permettre d'aboutir à un diagnostic et à une prescription.

    Dr Philippe Abimelec, Dermatologue

  5. #15
    Sadsheep est déconnecté Membre récent
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    Citation Envoyé par dermatologue Voir le message
    En ce qui me concerne, je préviens les patients de la possibilité de troubles sexuels chez 2 patients sur cent et de troubles de la libido très prolongés chez un patient sur 10 000 -
    Si voulez vraiment pouvoir laisser vos patients juger du risque qu'ils prennent:
    risque chez un patient sur 10000 (je pense que cette évaluation est bonne)
    - plus de libido (ça veut dire qu'on ne conçoit même plus ce qu'est une pensée sexuelle mais bien d'autres choses sur lequel je ne m'attarderai pas)
    - d'impuissance permanente (pour certains là ça fait 10 ans je pense que permanent n'est pas un faible mot)
    - prostatite éthyologie inconnue(qui ne se soigne pas avec les connaissances actuelles)
    - trouble de la concentration
    - dépression, pensées morbides
    - etc mais c'est déjà pas mal pour se faire une idée du tableau de ce qui peut arriver au 1 cas sur 10000

    dire "troubles de la libido très prolongés" c'est vraiment pour dire "ok j'ai fait mon devoir maintenant je m'en lave les mains "
    un jeune qui a un libido au plafond a du mal à concevoir ce que ça veut dire

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