Bjr,

Merci pour votre retour.
Autrement pour, Spiro, 2 cp de 75 mg soit 150 mg/ jour est trop dosé pour moi.. je me retrouve avec des vraies règles "hémorragiques" (excusé de ce détail mais bon c 'est un fait) pile au 14ème jour de mon cycle + prise de poids. En revanche j'ai déjà bcp moins d'acné.
Ma gyneco me certifie qu'en prenant seul 1/2 cp androcure (sans oestrogene) les 10 derniers de mon cycle + 75 mg spiro / jour tous les jours, que mes ovulations ne seront pas perturbées ; à condition que je garde bien mon 1/2 cp dectancyl le soir pour freiner mes surrénales et que je n'aurais pas de soucis pour tomber enceinte ( et à condition que j'arrête androcure et spiro dès que connaissance grossesse) .. Etes vous d'accord avec les préconisations de mon endocrino et de ma gynecologue?
Aussi, que dois je prendre comme référence de cycle avec ces règles intermenstruelles? dois je rester sur mon précédent cycle et dc 1er jour cycle = 18 février ou repartir sur un nouveau cycle et dc 1er jour cycle serait = 3mars ?

D'avance merci pour votre retour,


Citation Envoyé par dermatologue Voir le message
La spironolactone a un effet proche de l'androcur (acétate de cyprotérone). Le risque de malformation en tout début de grossesse semble théorique pour la spironolactone et le site internet du Crat recommande la poursuite du traitement jusqu'à la confirmation de grossesse ou il est alors stoppé.

Voir le SITE INTERNET DU CRAT - [URL="http://www.lecrat.org/"]Centre de référence pour les agents tératogènes[/URL]

[CENTER]Spironolactone[/CENTER] [LEFT]Mise à jour : 19 septembre 2011 [/LEFT]


ALDACTONE®, SPIRONONE®, SPIROCTAN®

En association à un diurétique : [URL="http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=912"]altizide[/URL] (ALDACTAZINE®, SPIROCTAZINE®), [URL="http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=910"]furosémide[/URL] (ALDALIX®).

La spironolactone est un diurétique épargneur de potassium antagoniste de l’aldostérone, ayant par ailleurs un effet anti-androgène.
Elle est utilisée notamment dans l’hypertension artérielle et dans les hyperaldostéronismes.
Elle peut entraîner une hyperkaliémie et des troubles endocriniens (gynécomastie, dysménorrhée).

ETAT DES CONNAISSANCES
[LIST][*] Chez l’animal
[LIST][*] L’effet anti-androgène de la spironolactone entraîne une féminisation des fœtus mâles lors de l’administration de fortes doses en 2ème partie de gestation.[/LIST][/LIST]
[LIST][*] En clinique
[LIST][*] Les données publiées chez les femmes exposées à la spironolactone en cours de grossesse sont très peu nombreuses. A ce jour, aucun effet malformatif, ni anti-androgène n’ont été signalés.[*] Dans [URL="http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=628"]l’expérience du CRAT[/URL], aucune conséquence particulière n’a été observée à la naissance chez une quarantaine d’enfants exposés in utero, dont une douzaine de garçons exposés pendant toute ou partie de la différentiation sexuelle (de 8 à 17 semaines d’aménorrhée).[/LIST][/LIST]
[LIST][*] Dans la pré-éclampsie, l’effet hypovolémiant des diurétiques pourrait entraîner une diminution de la perfusion placentaire et aggraver ainsi l’ischémie de l’unité fœto-placentaire déjà présente.[/LIST]
EN PRATIQUE
[LIST][*] En prévision d’une grossesse
[LIST][*] Dans l’hypertension artérielle on préfèrera si possible un autre antihypertenseur, [URL="http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=895"]cliquer ici[/URL].[*] Dans les hyperaldostéronismes, la poursuite du traitement est envisageable jusqu’à confirmation de la grossesse.[/LIST][/LIST]
[LIST][*] En cours de grossesse
[LIST][*] Dans l’hypertension artérielle on préfèrera si possible un autre antihypertenseur, [URL="http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=895"]cliquer ici[/URL].[*] Dans les hyperaldostéronismes, l’utilisation de la spironolactone est envisageable, en l’absence d’alternative, en particulier au-delà de 17 semaines d’aménorrhée.[*] En cas d’exposition avant 8 semaines d’aménorrhée, [URL="http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=363"]rassurer[/URL] la patiente quant au risque malformatif de la spironolactone.[*] Bien que le risque soit uniquement théorique, l’examen échographique des organes génitaux externes sera, de principe, particulièrement attentif chez les fœtus masculins exposés entre 8 et 17 semaines d’aménorrhée.[*] Si le traitement est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer les intervenants prenant en charge le nouveau-né (kaliémie).[/LIST][/LIST]
[LIST][*] Allaitement
[LIST][*] La quantité de spironolactone ingérée via le lait est a priori très faible : l’enfant reçoit environ 1% de la dose maternelle (en mg/kg) sous forme de canrénone (un des 2 métabolites actifs de la spironolactone ; dosage effectué chez une seule patiente).[*] Aucun événement particulier n’a été signalé à ce jour chez des enfants allaités de mères recevant de la spironolactone.[*] Au vu de ces éléments, l’utilisation de la spironolactone est envisageable chez une femme qui allaite.[/LIST][/LIST]
Seuls quelques noms de spécialités sont mentionnés dans ce site. Cette liste est indicative et n’est pas exhaustive.

CRAT - Centre de Référence sur les Agents Tératogènes
Hôpital Armand Trousseau, 26 avenue du Docteur Arnold Netter, 75012 PARIS
Tel/fax : ++33 (0)143412622
- [URL="http://www.lecrat.org"]www.lecrat.org[/URL]

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