[FONT=Helvetica]Au jour d’aujourd’hui, l’intérêt des inhibiteurs de la janus kinase dans les traitement de la pelade est théorique. Il existe [URL="https://clinicaltrials.gov/ct2/resul...&Search=Search"]une seule étude en cours[/URL] pour en connaître son intérêt réel. Cette étude est en cours et les résultats encore loin d'être publiés.[/FONT]
[FONT=Helvetica]Le tofacitinib (Pfizer) est commercialisé aux Etats Unis pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, son coût est très élevé (2000€/mois). Ses effets secondaires ont été jugés trop importants ( infections très graves, cancers, maladies du foie) en Europe pour que ce médicament soit commercialisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde (une affection sérieuse potentiellement très invalidante. Ce médicament à des effets secondaires nettement plus importants que le méthotrexate.[/FONT]
[FONT=Helvetica]en résumé, il n’y a a peu près aucune chance que le tofacitinib soit commercialisé pour traiter la pelade en France car ce médicament n’a pas fait la preuve de son efficacité dans cette indication, s’agissant d’une affection bénigne, le médicament est bien trop dangereux, pour finir la CPAM n’est pas prête de rembourser de telles sommes dans une indication comme la pelade.[/FONT]
[FONT=Trebuchet MS]Le tofacitinib comparé au méthotrexate, en première ligne dans la polyarthrite rhumatoïde[/FONT]
[FONT=Georgia] 25/06/2014[/FONT]
[FONT=Arial]Avec le léflunomide et la sulfasalazine, le méthotrexate est le traitement de fond de première ligne de référence indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans une étude de phase 3 publiée dans le « New England Journal of Medicine », Eun Bong Lee de l’école universitaire nationale de médecine de Séoul, en Corée du Sud, et ses collègues ont comparé le méthotrexate au tofacitinib, un inhibiteur de tyrosine kinase (Pfizer).[/FONT]
[FONT=Arial]Un total de 956 patients a été randomisé entre deux groupes, l’un recevant le tofacitinib 5 ou 10 mg deux fois par jour, et l’autre, une dose croissante de méthotrexate jusqu’à atteindre 20 mg par semaine. Les efficacités respectives des deux traitements ont été évaluées à l’aide du score de Sharp, et en mesurant la proportion de patients qui atteignaient les critères ACR 70, c’est-à -dire une diminution d’au moins de 70 % du nombre d’articulations gonflées.[/FONT]
[FONT=Trebuchet MS]Une progression très ralentie[/FONT]
[FONT=Arial]Au bout de 6 mois, la progression de la maladie, mesurée par l’augmentation du score de Sharp, était modeste dans les trois groupes : 0,8 point de plus dans le groupe méthotrexate contre 0,2 point dans le groupe tofacitinib 5 mg et moins de 0,1 point dans le groupe tofacitinib 10 mg. Les différences observées entre les patients du groupe méthotrexate et ceux des deux autres groupes étaient néanmoins statistiquement significatives.[/FONT]
[FONT=Arial]Les résultats étaient plus probants en ce qui concerne les critères ACR 70, puisqu’ils étaient rencontrés chez 25,5 % des patients du groupe tofacitinib 5 mg et chez 37,7 % des patients du groupe 10 mg contre seulement 12 % des patients du groupe méthotrexate. Le tofacitinib était donc plus efficace, mais il occasionnait également plus d’effets secondaires : 4 % des patients suivant ce traitement ont développé un zona contre 1 % des patients sous méthotrexate. Les auteurs reportent en outre une association entre le tofacitinib et une augmentation des taux de créatinine et de cholestérol.[/FONT]
[FONT=Arial]Damien Coulomb[/FONT]
[FONT=Arial]Eun Bong Lee et al, Tofacitinib versus Méthotrexate in Rheumatoid Arthritis, New England Journal of Medicine du 19 juin 2014, volume 370, pages 2377-2 386[/FONT]
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Dernière modification par dermatologue ; 19/10/2014 à 15h45.
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Dr Philippe Abimelec, Dermatologue