Interrogations relative

Bonsoir et merci d'avance pour le temps que vous prendrez pour lire ce message.

Je suis un garçon de 22 ans.

J'ai remarqué il y a peu de temps une personne aux cheveux longs, mais avec une tonsure dans la rue. S'installe la psychose de la fameuse alopécie androgéno-génétique. J'ai remarqué que mes cheveux étaient plus fins (globalement), sans pour autant que mes "golfes" (je crois qu'il s'agit du terme consacré pour définir les zones proches des tempes) ne soient dégarnis, ou que le sommet de mon crâne soit clairsemé. J'ai observé une petite perte de cheveux, qui se caractérise de la manière suivante :

- 1 ou 2 sur l'oreiller, voire pas du tout.
- 4 ou 5 sur le peigne, parfois moins.
- Pendant le lavage (et là ça coince) entre 20 et 30, mais je n'ai pas non plus compté au cheveux près.

Certains cheveux retrouvés sont longs, mais très fins, comme un fil d'araignée et très blond.

Mes cheveux ne sont pas particulièrement gras (je pourrais me contenter d'un shampooing tous les deux ou trois jours), je n'ai pas beaucoup de pellicule (un petit peu de toute petites blanches, qui sont d'ailleurs peut être plutôt de la poussière, vu ce que la touffe ramasse à longueur de journée). Je ne suis pas particulièrement poilu, je n'ai pas d'acné (sauf un peu sur le dos mais je ne l'ai jamais traité), ma peau n'est pas excessivement grasse. Pour finir, il n'y a pas de cas d'alopécie dans la famille, uniquement du côté de ma mère (grand père maternel, et uniquement après ses 60/65 ans), ni mon père, ni mes oncles (peu importe la branche) ne sont atteints.

En revanche, [B]je fume depuis 5 ans[/B], j'ai traversé une période entrecroisée de dépression et d'une consommation d'alcool assez importante, ainsi qu'un stress important.

Mon médecin traitant ainsi que ma dermatologue ont tout les deux écarté l'alopécie androgéno-génétique, et ma coiffeuse n'a rien vu d'alarmant ni au shampooing, ni pendant/après la coupe. Je suis sous prescription de [B]Silettum[/B] (combo de vitamines et de minéraux). La dermatologue a parlé d'une [B]chute saisonnière[/B].

Ma question est la suivante : La cigarette, une alimentation assez instable, l'état psychologique ont-ils pu affecter mes cheveux en provoquant leur affinement ? A noter que je ne l'ai remarqué que maintenant, mais que les premiers signes pourraient remonter à il y a quelques mois (et encore, c'est difficile à dire). Et surtout, est-ce irréversible ?

Je n'ai pas posé ces questions à ma dermatologue, car nous avons en réalité parler de mon addiction au tabac de manière très large, suite à quoi j'ai décidé d'arrêter. Pareillement, l'état dépressif est en phase de guérison et j'ai arrêté l'alcool il y a plusieurs mois maintenant.

Merci encore à vous de votre lecture,
En vous souhaitant une agréable soirée,
Cordialement.

Ajout : A ajouter de mauvaises habitudes au niveau du shampooing, deux shampooing par jour depuis des années (par conviction que c'était bon pour mes cheveux) avec un shampooing considéré comme agressif par mon médecin traitant. Je l'ai remplacé par un shampooing Klorane à la quinine, qui est supposé apporter des nutriments supplémentaires. Mon médecin m'avait également mis sous Ketoconazole (si je l'écris correctement), mais la dermatologue a estimé que c'était inutile, j'ai cependant suivi le traitement pendant un mois environ.