[FONT=Verdana]Il n'est pas classique que l'isotrétinoine induise des troubles du comportement, cela a-t-il été attesté par un médecin psychiatre ? La relation avec l'isotrétinoïne a-t-elle pu être faite avec certitude ? Il n'est pas rare que l'on attribue des effets secondaires aux médicaments qu'ils n'ont pas.
Voici le communiqué de l'ARS[URL="http://ansm.sante.fr/S-informer/Presse-Communiques-Points-presse/Isotretinoine-orale-renforcement-du-Programme-de-Prevention-des-Grossesses-et-rappel-sur-la-survenue-eventuelle-de-troubles-psychiatriques-Communique"]Le risque possible de troubles psychiatriques[/URL]
L'éventualité de la survenue de troubles dépressifs et de comportements suicidaires sous isotrétinoïne nécessite une vigilance, afin de détecter et de prendre en charge de manière précoce et adaptée toute modification de l’état habituel du patient.
Il est à noter que depuis la commercialisation de l’isotrétinoïne en France, une centaine d’observations de troubles psychiatriques a été rapportée au réseau national de pharmacovigilance, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes, sans qu’un lien de causalité puisse être établi.
L’Afssaps rappelle qu’avant le début du traitement, il est nécessaire d’informer tous les patients, hommes et femmes, sur le risque possible de survenue de troubles psychiatriques lors d’un traitement par isotrétinoïne, et de porter une attention particulière aux antécédents personnels et familiaux de troubles psychiatriques. Aussi, pendant et après l’arrêt du traitement, les patients devront informer leur médecin de tout changement d’humeur et de comportement.
Au-delà de ces recommandations, l’Afssaps travaille sur des mesures de minimisation du risque.
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Si ces troubles sont attestés, il faut donc revenir aux traitements classiques- nettoyages de peau réguliers si microkystes, crème kératolytiques (acides de fruits, trétinoine et dérivés), crème anti-boutons rouges (peroxyde de benzoyle, antibiotiques locaux), antibiotiques par voie orale. Le zinc est parfois utile, de même que les LED.[/FONT]
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Dernière modification par dermatologue ; 24/06/2012 à 14h20.
L'information ou le conseil en ligne ne sont pas des consultations médicales et ne doivent exonérer ni le médecin ni le patient d'une véritable consultation avec une anamnèse et un examen clinique qui seuls peuvent permettre d'aboutir à un diagnostic et à une prescription.
Dr Philippe Abimelec, Dermatologue